CRISE DU SECTEUR DES SOINS - "UNE CLASSE OU ÇA CASSE"

Comment le personnel soignant publique de Genève n'en peuvent plus et réclament de meilleurs conditions.

Qu’est ce qu’ont des salaires trop bas, un manque de personnel, la surcharge de travail, le manque de connaissances, des frais et taxes croissants, ainsi que le burnout en commun ? Ce sont tous les maux qui affectent le secteur socio-médical de Genève.
Depuis des années le secteur subis un environnement détériorant dans la qualité de vie de son personnel soignant incitant beaucoup à réclamer une revalorisation de la classe salarial, ainsi que des réformes.
En effet, beaucoup n’en peuvent plus et ne sont plus capables de vivre tel et voient souvent ceux venus pour les remplacer quitter le secteur à l’arrivée dus au stress du travail qui les accueils.
Mêmes les études en sont une épreuves. Longues heures, peu ou pas de rémunérations, directions souvent vagues des cours et devoir payer frais de matériel et taxes d’étudiants qui grimpent d’années en années, avec seule source d’argent étant travail de nuit.
Les enseignants eux-mêmes constatent le problème et se joignent à la lutte de leurs étudiants, constatant l’impact que ça a sur leurs vies, mais aussi sur la qualité de l’enseignement, et bien qu’ils aient dressés le problème à la direction, eux ne reçoivent que sourde oreille à leurs propositions.
Le secteur des sages-femmes se voit aussi durement touché, ne recevant pas de respect pour leur expertise et travail concernant la naissance et santé des nouveaux nés en aidant les parents à s’en occuper.
Les éducateurs en enfance se trouvent éprouvés, car leur tache n’est pas simple. Ils doivent bien s’occuper des enfants et les éduqués, mais doivent aussi faire face à des cas spéciaux et savoir comment calmer les situations tendues, un travail chargé en soi.
Tous n’en peuvent plus, se retrouvant de moins en moins pouvoir faire face à un coût de vie croissant, et un environnement qui priorise les coupes d’effectifs au lieu de l’amélioration des conditions de travail. Ils commencent à se demandés si ce ne serait pas mieux de claquer la porte.
Alors ils descendent dans la rue pour manifester leur colère face à une administration qui ne valorise pas leur savoir-faire et métier, hurlant “En colère!” haut dans le ciel marchant du parc des HUG à la mairie de Genève, devant laquelle les chants se font plus forts.
La nuit se poursuit avec une série de discours appelant à l’unité face à l’administration qui ne veut pas améliorer la situation avant bien qu’ils jettent l’éponge, mais vient aussi de signer la loi “Corsaire” qui interdirait les déficit budgétaire, offrant encore moins d’argent à être alloué au secteur publique qui souffre déjà d’un manque de fonds et entraînerait encore plus de coupes.